RECHERCHE ESTHÉTIQUE ET QUÊTE DE SENS
Chaque série est une aventure, elle part du désir de dire sur notre temps et de créer mon propre langage pictural reposant à la fois sur un graphisme, un geste, une épaisseur et sur les couleurs.
Le terme de série renvoie à l’idée d’une composition d’œuvres portant toutes sur la même thématique et introduisant un dialogue entre elles dans une forme de continuité.
Il y a dans cet ensemble une série particulière que j’ai nommée La vie mode d’emploi, titre emprunté à Georges Pérec et son roman du même nom.
Cette série est pour moi un champ d’exploration, d’expérimentation et de réflexion qui m’invite par la suite à approfondir une thématique et un ou plusieurs langages picturaux. C’est aussi une manière de raconter ; au fond c’est un roman sans fin avec des chapitres, des personnages, des univers,…
Enfin dans la série En solo, apparaissent des œuvres qui n’ont pas de liens particuliers entre elles si ce n’est ma signature, elles ont été réalisées, soit suite à une commande, soit lors d’une exposition collective avec un thème imposé, soit par envie tout simplement.
Tras
2016
TRAS – Indica que una cosa sucede luego de otra en el espacio y en el tiempo
Le temps est le meilleur moyen qu’a trouvé la nature pour que tout ne se passe pas d’un seul coup.
John WHEELER (Physicien)
Une réflexion sur le temps comme empreinte, rythme, mouvement, cycle, couleur, idée de quelque chose qui arrive ou qui peut arriver mais aussi l’idée d’un temps suspendu, d’un temps à soi celui que l’on sent en nous.
L’ensemble comprend 14 pièces
La tête au minimum
2014
Une reflexion sur la ligne, le trait, une tête représentée à minima avec la volonté d’exprimer des états d’âme dans leur individualité.
Entre mains
2011-2014
L’esprit fait la main, la main fait l’esprit.
Henri Focillon, Éloge de la main.
Partant de l’ idée que depuis l’origine de l’humanité, les gestes de la main tout comme les expressions du visage peuvent être comprises de façon spontanée, j’ai entrepris une réflexion sur des mains-monde.
La main « organe des organes » selon Aristote est une main agissante, « il n’y aurait pas d’institutions sociales si la main de l’homme n’était pas ce qu’elle est, » (Henri Focillon) d’où, l’idée d’instaurer des dialogues entre mains dans l’horizontalité et la verticalité, deux concepts récurrents dans mes travaux. Des mains implorantes, spirituelles, porteuses de désespérance et d’espoir, ces mains-monde dans un dialogue horizontal introduisent des échanges, des complémentarités, … La plupart des diptyques présentent une combinaison de mains monochrome et polychrome.
Sur le plan graphique ces mains-monde introduites dans une verticalité évoque une possibilité d’action et l’idée peut-être d’une autre dynamique.
Enfin, placé au centre, l’homme et ses univers se présente sans bras et sans mains pour accentuer leur nécessité mais aussi une forme d’impuissance. Serions-nous revenu à une forme de nature sans culture ?
L’homme qui songe ne peut engendrer un art, ses mains sommeillent, l’art se fait avec les mains. Elles sont l’’instrument de la création mais d’abord l’organe de la connaissance.
Henri Focillon
La revue
2013
Deuxième exposition personnelle au Café-théâtre L’azile, après « Pas de place! », voici « La Revue » loin du French Cancan, il s’agissait tout simplement de faire une promenade autour de mes expressions picturales avec quelques thématiques déjà présentes par ailleurs. Aussi le choix du support : la bâche, n’est pas anodin puisqu’il s’agissait pour moi d’afficher.
Pas de place!
2010
L’exposition présente une série de silhouettes comme autant d’acteurs, qui dans un cadre-univers contraint, doivent faire face à cette exclusion.
Viviane Pérez Lorenzo donne à voir une représentation du théâtre de la vie qui se transforme en théâtre de l’absurde.
Une exposition belle drôle et… absurde.
Octobre et novembre 2010 au café-théâtre L’Azile – La Rochelle
L’ensemble comprend 18 pièces dont 2 diptyques
Technique :
Acrylique sur toile au format de 40/160 cm chacun
En ce moment à l’Azile – SUD OUEST La Rochelle – OCTOBRE 2010
Couleurs du sud
2010
Trois axes de réflexion m’ont guidée tout au long de la réalisation.
Un premier axe que j’appelle “Le rêve du sud” représenté par une série de variations sur la ligne imaginaire qu’est la ligne équatoriale.
Un deuxième axe porte les yeux vers le voyage, cette idée que le sud est avant tout une direction et que l’on peut se perdre dans l’espace mais aussi dans le temps.
Et enfin le troisième axe, parle davantage des aspects Nord/Sud, du système D, de la débrouillardise, du règne de la récupération d’objets en tout genre, des pays pauvres, des pays riches… Et de l’importance de l’eau.
Tout cela est traduit par 60 pièces peintes au format de 25/25 cm (acrylique sur bois).
Une installation avec tabourets, pneus, plantes et palettes.
Un environnement sonore sur le thème de l’eau.
Je remercie l’association Renc’arts de m’avoir invitée, Josiane, Cécile et Marc de “L’Entre 2” ainsi que Raad de “L’escale orientale” (tous deux au Gabut) pour la fourniture de canettes tout au long de l’été. Je remercie Jardiland et M. Yernaux, le garage Marchese ainsi que toutes les personnes qui m’ont soutenue dans cette aventure.
Une exposition haute en couleur – LE LITTORAL – SEPTEMBRE 2010
C’est une fille
2010
Exposition Collective sur le thème de la femme.
Anne Delecluse – Peintre
Catherine Lambourg – Verrier Mosaiste
Véronique Maxin – Sculptrice
Viviane Pérez Lorenzo – Peintre
Maud Torrent – Photographe
Avant-propos
Longtemps les femmes ont été écartées de la vie sociale et culturelle, à l’exception de l’espace domestique et de la maternité. Les luttes des divers mouvements féministes ont permis aux femmes d’accéder à l’espace public (éducation, politique, art…). Aujourd’hui, le mouvement continue, et que ce soit dans les pays développés ou en voie de développement, la dynamique féminine de trouver sa place, de trouver une équité avec l’homme, révèle finalement le mouvement même de la vie, une dualité qui fait bouger… des identités qui se cherchent, des hommes et des femmes qui se confrontent, se rencontrent, se dépassent…
C’est une fille propose un regard sur cette femme… Elle évoque ses origines, ses mutations, ce qui reste et semble universel. La femme monde. Une femme multiple. Elle parle de ses luttes passées et à venir, du visible et de l’invisible, de ce qui se casse et se renforce… de ce qui laisse des traces, ses silences et ses cris. Au-delà du cycle, de ses rondeurs, de sa douceur, de sa violence, de sa part de masculin, au-delà du sang, il y a cette femme qui bouge et qui change, qui veut sortir des stéréotypes homme/femme, défendre et faire reconnaître sa propre identité et son originalité.
Les œuvres de Viviane Pérez Lorenzo se présentent comme une série d’observations. Le regard qu’elle porte sur les hommes (artistes en l’occurrence), prenant comme objet d’étude les femmes, relève d’une ironie; comment une femme peut-elle représenter la Liberté, la République, tout en étant absente de l’espace public ? Voici un premier paradoxe. Viviane Pérez Lorenzo s’en empare et le rend effectif : la Liberté et ou la République est une femme. La question ici posée est celle du regard, l’Autre est-il objet ou sujet? La femme apparaît alors comme ce milieu dynamique dont parle Jacques Derrida entre le visible et l’invisible, l’usage de camouflage lui permettant d’échapper à la norme. L’écriture sous un pseudonyme a permis à des femmes de faire entendre leur voix et de rendre ainsi visible leur être au monde.
L’expression de ce mouvement alternatif, entre ce qui est de l’ordre du visible et ce qui est de l’ordre de l’invisible dans l’image de la femme (et peut-être son aspect incontrôlable?), traverse l’ensemble de ses œuvres. La femme est aussi celle qui raconte, sa parole fait langage, « le silence d’après » la fait exister.
Enfin un hommage est fait aux hommes en jupe. En effet, peut-être est-ce là une avancée pour un regard d’égal.
L’art de V. Pérez Lorenzo est en soi riche, à la fois dans l’utilisation différente de supports et de techniques mais aussi au travers du cheminement réflexif qu’elle nous propose. Ce qui fait de son art une aventure surprenante.
A propos du défilé
« Comme un garçon »
Extrait du catalogue
Dix hommes en jupe défilent le soir du vernissage, accompagnés par les 5 artistes femmes habillées par les magasins de prêt-à-porter : RUE DES BONNES FEMMES et SUR LA PLACE de La Rochelle.
Le défilé a été filmé par Jacky Grange, photographe vidéaste, sur une musique de Thierry Bachon, musicien compositeur. L’éclairage de l’exposition et du défilé a été réalisé par Charles Filsjean.
L’association Hej (homme en jupe) a été créée en 2007 dans le but de promouvoir le port de la jupe par les hommes dans un style masculin. Cette création s’imposait pour de nombreuses raisons: de tous temps, dans l’histoire et dans beaucoup de civilisations, les hommes ont porté la jupe ou la robe, et aujourd’hui encore dans le monde, des dizaines de millions d’hommes portent des vêtements ouverts, notamment en Asie du sud.
La restriction vestimentaire masculine en Occident est symptomatique d’une conception particulièrement étriquée du masculin, lequel symbolise l’esprit au détriment de la chair, l’insensibilité, la fonctionnalité et la performance. Or, pour Hej, porter une jupe n’est pas quelque chose de féminin mais simplement d’humain : c’est faire preuve de sensibilité, de sensualité même, donc d’humanité. Dominique Moreau (Président de l’association HEJ)
Extraits du catalogue C’est une fille édité à cette occasion.
Une femme, au pluriel, sort de l’ombre – Journal municipal – ville de La Rochelle – 2010
La vie mode d’emploi
2007-2020
Il y a des tracés comme des chemins
Des lignes et des perspectives comme des villes
Il y a des rencontres
Des bulles pleines et vides
C’est de musique dont je vous parle
Musique plurielle de la vie
“La vie mode d’emploi”,
Titre en référence au roman de Georges Perec, est une réflexion sur les contraintes propres aux exigences de l’artiste. Cette série débutée en 2007 est toujours en cours d’élaboration, le roman pictural n’est pas terminé… il se compose de plusieurs chapitres qui comme je l’espère vont s’emboîter comme un puzzle.
La série commence par un « chapitre sur la ville, l’urbanité, et, continue par un voyage intérieur, suivi d’un aparté sur l’enfance et d’une étude de paysages et de quelques expérimentations, des personnages apparaissent, suivi de nouveaux territoires débutant avec le tableau Promesse et la musique suit… la suite, au fur et à mesure…
Dans cette série, je mêle linéarité, densité et côté lisse de la peinture, chaque œuvre est traitée différemment.
L’affaire est dans le sac!
2007
L’appel au central était pourtant suffisamment explicite. Là-haut dans l’appartement tout semblait calme.
Cela relevait d’une mise en scène d’un meurtre réel ou figuré; pas de corps mais une représentation de celui-ci découpé et du sang beaucoup de sang.
Du moins c’est ce qu’on croyait.
Ce soir nous n’en saurons pas davantage. (ni d’ailleurs demain…).
L’appartement appartenait à un vieil homme décédé l’année dernière. On ne lui connaissait ni famille, ni ami et pourtant l’appartement semblait habité.
Il n’y avait plus qu’à attendre.
Cette nuit-là personne n’est venu, ni même le lendemain.
La nuit suivante un appel signalait du grabuge dans un appartement de la rue du Minage avec cris et coups de feu.
Sur les lieux il n’y avait rien et personne. Aucune trace, tout était propre, un appartement tout blanc.
Au labo, le sang s’est révélé être une substance mouvante, caméléon changeant d’aspect et de couleurs selon les révélateurs. Elle finissait toujours par devenir rose.
Plongé dans l’incertitude, nous avancions comme dans une course en sac mais sans piste et sans ligne d’arrivée.
Je ne pouvais m’empêcher de penser à l’affaire de l’hygiéniste. Vous savez c’est celui qui ne pouvait jouir que dans le sale, le macabre. Il élaborait des mises en scène d’horreurs scatologique et sanguinaire et s’employait par la suite à nettoyer pour ne finir par ne laisser aucune trace, si ce n’est, les photographies qu’il collectionnait comme des trophées de ses aventures de tout-puissant.
La matière et le vide. Ici il ne s’est rien passé.
Ce n’est pourtant pas l’avis du gang des Nombrils. Chacun d’eux s’employait à commenter les faits au travers de leurs respectives cicatrices, les plus profondes, indélébiles et secrètes.
J’ai pensé aussi que ce pouvait être une ruse de la Jument Bleu. Redoutable et magnifique.
Et si c’était un joueur?
Questionnement sur le point de vue en peinture par le biais de la thématique du roman et du film noir en invitant le public, à changer physiquement de point de vue pour accéder dans les moindres détails à la totalité de l’oeuvre tout comme la démarche d’e l’ enquêteur à la recherche de l’assassin.
3 jours en grand
2006
A l’initiative de Jean-Georges Girault 7 artistes plasticiens ont travaillés en direct et devant le public sur des grands formats (2/2,5 m), sur le thème de l’espace-temps.
CREDIT PHOTOS / YVES PHELIPPOT
Les transcriptions analogues
2006
Cette exposition est une mise en scène de la parole et de sa transcription pour mémoire. La parole est mouvement, vibration de par ses tonalités et ses contenus.
Dans la série précédente que j’ai appelé : « Pitié pour les Grands Singes! », je me pose la question de ce qu’est la peinture ou la matière picturale.
Par une analogie et une imitation de l’homme de science qui travaille sur le vivant, je travaille la matière picturale comme un corps, j’en ai fait mon objet d’étude. En étudiant son épaisseur, la matière picturale comme corps fluide, onctueux, peut être mélangée, manipulée. Devenue solide la peinture prend la forme du support sur lequel elle est posée. La peinture est malléable, c’est du plastique souple, comme une tablette de chewing-gum. Elle peut être découpée, on peut l’ouvrir pour voir ce qu’il y a dedans.
Ces petites formes géométriques de peinture en morceau sont autant de paysages de la peinture.
Il y a là peut-être un aspect radical dans la définition de la matière picturale.
Après ce travail de déconstruction représentée dans une horizontalité, les transcriptions analogues sont un travail de reconstitution et prennent une forme verticale.
La première œuvre “L’attente” initie cette série. L’absence du vivant introduit la force du rêve de vie.
Les transcriptions analogues en sont l’autre versant, celui de la présence comme trace, dépôt, sédiment en tant que représentation d’une parole “enregistrée”, d’un signe graphique et de son émotion. Autant de tableaux comme autant de désirs de transmission d’une expérience, d’un vécu, d’un savoir.
Les cahiers volants questionnent; dans un monde en plein changement radical, que peut-on encore léguer aux générations futures? A première vue, rien. Mais, en cherchant bien…
Enfin ces cahiers sont une invitation à déposer ce que vous aimeriez que l’on retienne de vous ou du monde.
Cette exposition fut présentée pour la première fois dans son intégralité en 2006 à l’Astrolabe centre socio-culturel du quartier de Mireuil à La Rochelle. L’ensemble comprend 18 pièces et une installation de 7 cahiers volants
Deux mondes d’artistes en une expo à l’Astrolabe – SUD OUEST La Rochelle – JUIN 2006
Exquis-mots
2006
Exposition collective organisée par l’association Yaka Chatel – CHATELAILLON
Lorsque des écrivains et des plasticiens se rencontrent autour des mots et de l’écriture…
Acrylique sur bois enrobée de mots, 20/20 cm hors encadrement caisse américaine noire ou blanche
Pitié pour les grand singes!
2004-2005
Le titre emprunté à un éditorial de Gérard Dupuy dans Libération a guidé ce travail qui s’inscrit dans une suite de la série : “Les anges pleurent…, mais… pas toujours !”.
Sur une variation noire d’une humanité en déroute…, l’histoire débute par une plongée dans l’abîme. Il en ressort de la méthode et le décorticage peut commencer.
Attention aux drôles d’oiseaux !
Exposition de peintures, images numériques, sculpture – installation.
L’ensemble comprend 35 pièces dont 9 images numériques et une installation
A propos de l’installation :
« Le progrès épilogue » réalisée avec des emballages sandwich et intégration d’éléments divers : plexis, peinture, graines, cheveux, dollars, …
Format 200 /160 /18,60 cm
Les Sans titre 1 et 2 qui l’accompagne sont des photographies au format 40/60 cm et 40/50 cm, sont des tirages numériques sur papier photo satin 260 gr Collage sur étalbond 3 mm. Finition plastification mate.
Les anges pleurent…Mais pas toujours !
2003
L’histoire commence ainsi : les anges pleurent…
Ils connaissent le langage mais orphelins et de surcroît sans mission, ils se sont rapprochés de nous.
Ce ne sont plus des médiateurs puisqu’il n’y a plus lieu de l’être.
Une immersion est nécessaire pour eux et pour nous. Des énigmes apparaissent, elles compliquent encore plus l’histoire !
A travers elles, les anges se joue de nous et de notre temps toujours imparti.
Leur histoire est dans l’Histoire.
Mise en scène par une série de tableaux l’histoire commence et l’Histoire quant à elle est en cours.
Y-a-t-il une fin ?
Les anges de Viviane Perez Lorenzo – SUD OUEST La Rochelle – DÉCEMBRE 2003
Extraits
2003
Extrait de tableaux inspirés d’œuvres réelles et imaginaires.
Moussik por favor!
2003
Visiter la musique c’est écouter des sons d’ici et d’ailleurs, c’est une invitation au voyage dans le monde et en soi.
Miroir du compositeur, de son écriture et de sa partition, le langage musical est représenté ici par une reprise limitée de la notation et notamment la notation carrée qui rappelle l’écran et l’image.
Ces notations sont autant d’écritures colorées comme autant de petit bout de vie, d’ailleurs et de couleur, de matière et d’élan.
L’idée de la musique illustrative et accompagnatrice de l’image est inversée. C’est bien l’image au travers de la notation qui invite celui qui regarde à se faire sa propre musique. Par une simulation harmonieuse dans la composition, les notes en mouvement, se renvoient les unes aux autres par opposition ou en complémentarité dans leur représentation numérique ou picturale.
Dans ce tout, l’objet “CD” est là comme vecteur moderne, nul instrument, juste cet objet imagé comme promesse de transport.
Viviane Pérez Lorenzo, mars 2003
Technique :
Acrylique sur plexiglas, collage image numérique
En solo
2003 à …
Dans cet ensemble chaque œuvre a été réalisée suite à un projet d’exposition collective avec thème imposé, ou lors d’un concours, soit suite à une commande privée soit enfin au gré de mes envies. Elles sont présentées des plus récentes aux plus anciennes.